Janvier, le mois sans alcool

Quels sont les risques pour la santé ?

Qu’elle soit régulière ou occasionnelle, une prise excessive d’alcool peut être dangereuse. Depuis 2017, la valeur repère chez l’adulte, quel que soit le sexe, a été établie à 10 verres d’alcool standard par semaine, sans dépasser 2 verres standard par jour et avec 1 jour par semaine sans consommation.

Les risques sont différents chez l’homme et la femme. La femme ayant une masse grasse plus importante, cela entraîne une alcoolémie plus élevée pour une même quantité. Il va sans dire que la consommation d’alcool lors de la grossesse comporte des risques importants.

Après 65 ans, l’organisme tolère moins bien l’alcool et les recommandations sont adaptées :

Pour les consommateurs quotidiens, ne pas dépasser un verre par jour et faire en sorte d’avoir des jours dans la semaine sans consommation.
Pour les consommateurs occasionnels, ne pas dépasser 2 verres par occasion, avoir au moins 2 jours sans consommation dans la semaine et ne pas dépasser 7 verres par semaine.

Prudence maximale pour les sujets jeunes

Les 16-25 ans consomment l’alcool de façon intense et sur de très courtes périodes. Une étude menée auprès des 16-17 ans démontre que 85 % ont déjà expérimenté l’alcool.

Il s’agit souvent d’alcools forts et de spiritueux, mais aussi de bière. Ces excès favorisent les comportements dangereux. Les risques à court terme de l’abus d’alcool sont : malaise, coma éthylique, violence, rapports sexuels non protégés et agressions sexuelles.

Par ailleurs, les événements de vie tels que le chômage, les difficultés familiales et financières sont également des facteurs qui favorisent la consommation chez l’adulte.

Des conséquences à moyen et long terme

Cancers liés à l’alcool : ils représentent la deuxième cause de cancers évitables avec le tabac. Les cancers les plus fréquents touchent la sphère ORL, l’œsophage, le foie, le côlon-rectum et le sein.
Conséquences cardio-vasculaires : hypertension artérielle (surtout chez I’homme), AVC, cardiopathie ischémique.
Toxicité hépatique : la consommation chronique d’alcool peut provoquer une stéatose, puis une fibrose et une cirrhose, avec risque de cancer du foie.
Toxicité cérébrale : troubles de I’attention, de la concentration et de la mémoire.
Neuropathie avec carences vitaminiques et encéphalopathie (complication possible en cas de cirrhose).

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