Accueillant près de 3 000 élèves dans 50 disciplines, grâce à des locaux uniques en France, une saison culturelle riche et à une équipe qualifiée et diversifiée de plus de 100 artistes-enseignants, il se positionne en tant qu’acteur pédagogique et artistique clé sur son territoire
De l’élève le plus ambitieux à celui qui vient simplement partager une pratique collective hebdomadaire en suivant les différents parcours d’apprentissage diplômants ou non diplômants proposés, le Conservatoire a vocation à accompagner chacun, quel que soit sa discipline ou son projet, vers son épanouissement artistique
1 grand auditorium
1 petit auditorium
de musiques
de danse
Les horaires d’ouverture
Horaires d’accueil physique et téléphonique des usagers
Périodes scolaires
- Lundi : 9h – 19h
- Mardi : 9h – 19h
- Mercredi : 9h – 19h
- Jeudi : 9h – 19h
- Vendredi : 9h – 19h
- Samedi : 9h – 14h30
Hors Périodes scolaires
- Lundi : 9h – 12h / 13h30 -18h
- Mardi : 9h – 12h / 13h30 -18h
- Mercredi : 9h – 12h / 13h30 – 18h
- Jeudi : 9h – 12h / 13h30 – 18h
- Vendredi : 9h – 12h / 13h30 – 18h
Informations
Accueil du Conservatoire :
01 46 92 92 00
Réservations spectacles :
01 46 92 94 77
Académie de la Danse :
01 47 73 20 10
Musiques Actuelles
(Espace Jules Verne) :
01 46 92 92 00
Adresse :
Conservatoire Jean-Baptiste Lully
5 bis, rue Francis de Pressensé
92800 Puteaux
Liens utiles
Accès au lieu
- En train :
de la gare Saint-Lazare : direction Saint-Cloud, arrêt Puteaux. - En tramway :
de La Défense : T2 direction Issy-Val de Seine, arrêt Puteaux. - Parking :
Jean-Baptiste Lully
Pourquoi le Conservatoire Jean-Baptiste Lully ?
Tout au long de son histoire, Puteaux a été terre d’asile des plus grands artistes. Bellini, Kupka, Villon et bien d’autres ont puisé leur inspiration au cœur de cette petite ville aux portes de Paris.
Le Conservatoire porte aujourd’hui le nom de Lully, compositeur illustre du 17e siècle, dont l’évocation rappelle l’œuvre et le Roi Soleil. De passage à Puteaux, Lully s’est impliqué dans la vie musicale de la cité des petits puits. Quand la petite histoire s’illustre au chapitre des arts…
Tout au long de son histoire, Puteaux a été terre d’asile des plus grands artistes. Bellini, Kupka, Villon et bien d’autres ont puisé leur inspiration au cœur de cette petite ville aux portes de Paris.
Le Conservatoire porte aujourd’hui le nom de Lully, compositeur illustre du 17e siècle, dont l’évocation rappelle l’œuvre et le Roi Soleil. De passage à Puteaux, Lully s’est impliqué dans la vie musicale de la cité des petits puits. Quand la petite histoire s’illustre au chapitre des arts.
Si aujourd’hui, le Conservatoire porte le nom d’un des plus grands compositeurs du XVIIe siècle, c’est avant tout pour évoquer son souvenir putéolien et son talent qui a révolutionné la vie musicale de son temps et de ceux à venir. À seulement 30 ans, Giovanni Battista Lulli, rebaptisé Jean-Baptiste Lully, devient Surintendant de la musique du Roi et donc un des hommes les plus puissants du royaume.
Né en 1632 à Florence en Italie, Lully entre à l’âge de 14 ans au service de la duchesse de Montpensier, la grande mademoiselle, cousine germaine du Louis XIV. Grâce à ses talents de musicien et de danseur, Lully entre en 1652 dans les 24 violons du Roi et il obtient, un an plus tard, la direction de la Bande des Petits Violons, le ballet de Sa Majesté. Son ascension est fulgurante.
Premier compositeur de la cour, favori de Louis XIV, il est naturalisé français et épouse Madeleine Lambert. En 1664, il rencontre Molière et ensemble, ils créent le genre de la comédie ballet. Mais en 1671, les deux hommes mettent fin à leur collaboration. En 1672, Lully dirige l’Académie royale de musique. À partir de cette date, il compose une tragédie en musique chaque année.
En 1681, il atteint l’apogée de sa carrière en obtenant le poste de secrétaire du Roi. Il meurt en 1687 des suites d’une infection. Victime de son caractère fougueux, Lully, lors d’une de ses fameuses colères pendant la répétition du Te Deum en l’honneur de la guérison du Roi, se serait emporté et se frappa violemment un orteil avec son bâton de direction, une lourde canne pour battre la mesure. La blessure s’infecta malgré l’amputation et la gangrène empoisonna son corps et son esprit.Une dizaine d’années après la mort de Lully, se dresse sur cette route le château de Puteaux, édifié par le Duc de Gramont.
Quelques années plus tard, un autre compositeur et violoniste virtuose, Jean-Marie Leclair, se distingua en accédant au rôle de 1er violon dans l’orchestre privé du Duc de Gramont. Il obtient aussi la charge de l’élaboration des spectacles dans le théâtre du château de Puteaux. Ce château, détruit en 1881, va connaître une renaissance puisque le nouveau Conservatoire siègera à son ancien emplacement.
Violoniste, guitariste et danseur de talent, Lully est aussi un génie créateur. À l’origine de nouveaux genres de musique comme la tragédie lyrique, il a créé l’opéra français en livrant un subtil mélange de musique, de danse, de chant et de divertissement. Il a été un des premiers à user de la langue française dans le chant. L’intégralité de son art avait pour seule ambition de plaire à Louis XIV et de faire rayonner la personne du roi à travers sa musique et ses mises en scène.
Encore aujourd’hui, les compositeurs européens admirent son grand souci de la précision orchestrale. Il laisse aux générations futures une œuvre impressionnante, ainsi que l’Académie royale qui porte désormais le nom d’Opéra de Paris.
DÉCOUVREZ LA BIOGRAPHIE COMPLÈTE AVEC DES EXTRAITS SONORES DE SON ŒUVRE
Lully et Puteaux
Antichambre de l’histoire, les Archives municipales de l’Hôtel de Ville de Puteaux renferment de véritables trésors. Ainsi confiné par le temps, nous avons retrouvé un acte signé de la main de Lully.
Sur ce précieux document, le compositeur officialise son parrainage à l’une des cloches (fondue au 18e siècle) de la Vieille église en 1685. Pour cette raison, la vieille église a offert un banc au musicien du Roi Soleil où son nom était gravé dans le bois. De source sûre, nous savons que Lully a acheté une maison rue Le Bourg (aujourd’hui rue Voltaire), donnant sur la Seine, en octobre 1675.
Elle lui servait de relais entre ses incessants allers-retours de Paris à Versailles...
Antichambre de l’histoire, les Archives municipales de l’Hôtel de Ville de Puteaux renferment de véritables trésors. Ainsi confiné par le temps, nous avons retrouvé un acte signé de la main de Lully.
Sur ce précieux document, le compositeur officialise son parrainage à l’une des cloches (fondue au 18e siècle) de la Vieille église en 1685. Pour cette raison, la vieille église a offert un banc au musicien du Roi Soleil où son nom était gravé dans le bois. De source sûre, nous savons que Lully a acheté une maison rue Le Bourg (aujourd’hui rue Voltaire), donnant sur la Seine, en octobre 1675.
Elle lui servait de relais entre ses incessants allers-retours de Paris à Versailles.
Une dizaine d’années après la mort de Lully, se dresse sur cette route le château de Puteaux, édifié par le Duc de Gramont. Quelques années plus tard, un autre compositeur et violoniste virtuose, Jean-Marie Leclair, se distingua en accédant au rôle de 1er violon dans l’orchestre privé du Duc de Gramont. Il obtient aussi la charge de l’élaboration des spectacles dans le théâtre du château de Puteaux. Ce château, détruit en 1881, va connaître une renaissance puisque le nouveau Conservatoire siègera à son ancien emplacement.