Napoléon et Puteaux

Pour les actions menées lors du bicentenaire de la mort de Napoléon, Puteaux a été labellisée Ville Partenaire du réseau Villes Impériales !

L’année 2021 a été marquée par la commémoration du bicentenaire de la mort de l’Empereur qui a laissé sa trace à Puteaux à travers de nombreux évènements.

Expositions, reconstitutions, mapping, spectacles, concerts, conférences et ateliers ont rythmé le mois de juin dans la Ville, afin que petits comme grands se rappellent de l’importance de l’Empereur dans notre histoire. La Ville a eu l’honneur de recevoir un membre de la famille impériale, le Prince Joachim Murat, 8e descendant direct du fougueux Général Murat devenu roi de Naples en épousant Caroline Bonaparte, sœur de Napoléon. Le Prince a régalé son auditoire des aventures de son illustre ancêtre.

Ce programme a valu à la Ville la labellisation « 2021 année Napoléon », par la Fondation Napoléon. Un label qui vient souligner les efforts faits par la Ville pour faire vivre l’histoire de ce personnage emblématique de notre passé.

L'héritage de l'empereur

Deux siècles nous séparent de son temps, pourtant, Napoléon Bonaparte est toujours aussi présent dans le quotidien des Français ! Au cours de l’Histoire, aucun homme n’a connu une telle gloire. Son destin extraordinaire s’est accompli en moins de 20 ans. En une décennie, Napoléon a instauré la plupart des fondements de notre société. Le Code civil, le mariage, le divorce, la Banque de France, le baccalauréat, la Légion d’honneur, le découpage territorial de la France, l’organisation de la ville avec la création des numéros de rue… Son empreinte rythme notre vie. « Napoléon, avec son esprit militaire, voulait tout ordonner, tout ordonnancer. Il va étoffer l’éclairage urbain, organiser le ramassage des ordures, et surtout créer une chose tout à fait nouvelle : la numérotation des rues », confiait Franck Ferrand, historien. Cette numérotation a servi à mieux prélever les impôts.

Conquérant, certes, Napoléon était aussi un constructeur. Lorsqu’il fut couronné Empereur, il fit construire l’Arc de Triomphe, la rue de Rivoli, le canal de l’Ourcq, le Palais Brongniart… L’empreinte de Napoléon est également présente hors de nos frontières. Il a façonné l’Europe moderne avec la mise en place de « République sœurs » en Suisse, en Italie, en Hollande ou la diffusion du modèle de l’administration française que le public pourra découvrir tout au long de l’année avec « Destination Napoléon ». Un itinéraire culturel européen reconnu par le Conseil de l’Europe regroupant 60 villes réparties dans 16 pays, du Portugal à la Russie.

Le saviez vous ?

La Ville conserve de nombreuses traces de Napoléon : le cortège funéraire est passé sur le pont de Neuilly le 14 décembre 1840, le Putéolien Pierre Gilbert a été l’un des premiers à recevoir la Légion d’honneur des mains de Napoléon.
Le duc de Feltre, alors ministre de Napoléon, a été propriétaire du château de Puteaux (situé à l’emplacement actuel du Conservatoire Lully). Enfin, la statue de Napoléon de Charles Émile Marie Seurre, commanditée par Napoléon III pour la colonne Vendôme, ornait, entre 1863 et 1870, le rond-point de La Défense.
Aujourd’hui rénovée, elle trône fièrement dans la cour des Invalides.

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Pierre Gilbert

PIERRE GILBERT, PREMIER PUTÉOLIEN DÉCORÉ DE LA LÉGION D’HONNEUR PAR NAPOLÉON

Pendant que Napoléon s’apprête à conquérir l’Europe, Puteaux est un petit bourg agricole. Mais si l’Empereur veut mener à bien ses desseins, il lui faut des hommes. Toutes les villes, tous les villages de France doivent nourrir l’Empire d’hommes forts. Le jeune Putéolien Pierre Gilbert en fait partie. Découvrons son histoire.

En 1790, lors de la création de la Garde nationale à Puteaux, le jeune Pierre Gilbert, né dans la ville en 1776, y est aussitôt enrôlé. Deux ans plus tard, il rejoint le 64e régiment d’infanterie qu’il ne quitte qu’en 1812, participant ainsi à de nombreuses campagnes : Italie (Mantoue en 1796 et Vérone en 1797), Allemagne (Austerlitz en 1805), Prusse (Iéna en 1806), Autriche (Wagram en 1809) et finalement Espagne à partir de 1809. D’autres Putéoliens, âgés de 18 à 29 ans, font partie du même régiment. En 1799, alors que son régiment est assiégé dans la ville de Capoue, Pierre Gilbert, qui a alors 23 ans et qui est devenu caporal, réussit une sortie et subtilise à l’ennemi un drapeau et une caisse de tambour qu’il remet au général Girardon. Il est par la suite fait sergent, et reçoit en 1802 un fusil d’honneur, récompense créée en 1799 pour les militaires responsables de hauts faits d’armes. Lorsque la Légion d’honneur est instituée, il en bénéficie automatiquement, de même que tous les détenteurs de fus.