Explorez notre section dédiée au patrimoine architectural de la ville où vous pourrez découvrir l’histoire fascinante de nombreux sites, tels que le Moulin de Chantecoq, l’Hôtel de Ville, le Jardin des Vignes, et bien d’autres encore.
L’histoire de Puteaux habite les murs de la ville. En témoignent, les nombreux bâtiments construits dans les années 1930. Ils arborent un style art déco très distinct qui fait la renommée de la ville. Un cabinet d’architecte en est le constructeur principal : les frères Niermans. Entre 1930 et 1950, ils sont à l’origine de 7 bâtiments de la Ville dont l’un des plus emblématiques, l’Hôtel de Ville. Entre œuvres architecturales et histoire horticole, de nombreux lieux historiques maillent le territoire, venez-en découvrir le passé !
Situé dans un parc boisé sur la partie haute de Puteaux, le moulin de Chantecoq a été construit en 1648 en bois, sur la butte du même nom, par Michel Langlois, Contrôleur Ordinaire Provincial des Guerres sous le roi Louis XIV.
Bâtiment reconstruit dans le courant du 18èmesiècle en moellons et doté de quatre ailes, il a servi à moudre le blé de la population locale pendant plus de deux siècles. En 1786, la communauté des Dames de la Maison royale de Saint-Cyr, succède aux abbés de Saint-Denis comme propriétaire des lieux. Déclaré bien national lors de la Révolution Française, le moulin devient en 1790 propriété de la commune de Puteaux.
Exploité jusqu’en 1820, puis pillé et laissé à l’abandon, le moulin est loué dès 1823 à Pierre Lorilleux, qui y installe une fabrique d’encresd’imprimerie. Devenu, par la suite propriétaire du bâtiment et de ses dépendances, il en fait le point de départ de ses usines à Puteaux et l’emblème de sa société à travers le monde.
Transformé en musée de l’imprimerie pendant une partie du 20ème siècle, le moulin est donné par la société Lorilleux à la ville de Puteaux en 1979, suite à la fermeture de l’usine. Cette dernière, lui redonne des ailes en 1983.
Restauré en 1990, le moulin devient alors une annexe du Conservatoire municipal, lui-même installé sur le site depuis les années 1970. Il fait partie d’un parc classé depuis mai 1955.
La municipalité de Puteaux décide dès 1909 de la construction d’une salle des fêtes. Le 31 mai1910, c’est l’architecte Léopold Bévière qui remporte le concoursarchitectural. Construite à partir de 1913 rue Henri-Martin, cette salle n’ouvrira ses portes au public qu’après la Première Guerre mondiale en mars 1921.
Bâtiment en pierres de taille de stylenéoclassique, il est composé d’un sous-sol, d’un rez-de-chaussée surélévé, d’un premier étage carré et de combles. On pourra noter l’originalité de son dôme carré et la présence d’un bas-relief en son pignon central, dont le décor composé d’angelots assis, de guirlandes, de cornes d’abondance, de fleurs ou de masques encadre les armoiries de la ville.
En 1965, la salle des fêtes est aménagée en théâtre et prend l’année suivante le nom de Théâtre des Hauts-de-Seine et désormais Théâtre de Puteaux. Les travaux sont dirigés par l’architecte Roger Taillibert.
Le bâtiment connaît par la suite plusieurs campagnes de rénovation, comme à la suite d’un incendie en 1977 qui ravagea la toiture ou de 1984 à 1986 avec la réfection de la salle de spectacle par le cabinet d’architecture Eram & Shafie, Il est à l’origine d’une salle de 740 places, qui par la taille de sa scène et ses qualités acoustiques, se prête autant à la mise en œuvre de spectacles de danse que de représentations théâtrales ou de concerts.
Dès la fin des années 1920, un concours lancé par la Municipalité et remporté par les architectes Jean et Edouard Niermans, prévoit la réalisation à l’angle des rues de la République, Chantecoq et Anatole-France, d’un complexe centralisant les services administratifs communaux et de l’Etat. Les frères Niermans sont également à l’origine d’autres bâtiments à Puteaux comme l’école Marius Jacotot, la partie ancienne de l’hôpital, les HLM Lorilleux et la crèche-maternelle Félix Pyat. Ils sont aussi les architectes de l’ancien Hôtel de ville d’Alger.
L’Hôtel de ville de Puteaux est inauguré le 24juin 1934 et obtient en 1937, le prix Bailly d’architecture attribué tous les deux ans à la plus belleconstruction du département de la Seine. L’édifice est un savant mélange entre le style moderne dans son ensemble et néoclassique côté esplanade, dont la façade est animée par une imposante colonnade placée en avant des baies et disposée en logia. On notera également le soin particulier apporté à l’éclairage, notamment au niveau des espaces ouverts au public, par l’utilisation de pavés de verre, de verrières, d’oculi ou de baies vitrées.
La décoration est confiée aux plus grands artistes de l’époque. Outre Raymond Subes pour les ferronneries, le peintre Louis Bouquet réalise la fresque de l’escalier d’honneur dédiée à l’histoire de Puteaux, tandis que Pierre Dionisi célèbre les joies de l’existence par une fresquecolorée dans la salle des mariages. Les parquets à mosaïques et motifsgéométriques sont l’œuvre de la maison Noël et le mobilier d’inspiration Art Déco de la société Perron-Moyne et Tantôt. Enfin, le sculpteur Alfred Janniot, grand prix de Rome, réalise les bas-reliefs qui animent les façades de la rue de la République.
Bâtiment avant-gardiste et marquant du mouvement moderne qui anima les années 1930, l’Hôtel de ville de Puteaux reste aujourd’hui exemplaire par ses qualités techniques, esthétiques et fonctionnelles.
C’est en 1942, que Madame Lebaudy, veuve d’un industriel sucrier, fait don à la commune de ses terres sur l’Ile de Puteaux, devenues dans les années 1980 un parc du même nom, un centre de loisirs pour les enfants des écoles de la ville et un parcours de santé.
Le Parc Lebaudy, renferme une roseraie qui rappelle que la culture de la rose, au même titre que celle de la vigne, a été une activité économique importante dès la fin du 18ème et pendant tout le 19èmesiècle à Puteaux. Cette rose du nom latin « Rosa damascena officinalis » ou rose des parfumeurs, est également appelée « rose de Puteaux » pour sa culture sur le territoire communal.
Variété de la rose de Damas, cette fleur de couleur rose pâle était principalement cultivée au niveau du rond-point des Bergères sur le haut de Puteaux et sur le plateau jusqu’à Nanterre. La rose de Puteaux était très recherchée pour ses vertus curatives et son odeur. Elle était vendue aux pharmaciens qui la faisaient rentrer notamment dans la composition d’onguents, de collyres mais également aux parfumeurs pour son incroyable fragrance.
Dans ce contexte, on a pu constater l’installation dans l’ouest parisien, dès la seconde moitié du 19ème siècle, d’usines liées à l’industrie du parfum comme à Puteaux avec les marques Coty, d’Orsay, Houbigant, Bienaimé ou encore Caron.
Quant à la roseraie de l’Ile, elle compte aujourd’hui plus de 1600 pieds de roses provenant de près de 196 variétés différentes parmi lesquelles les roses Jacques Prévert, Victor-Hugo, Charles-de-Gaulle… ainsi qu’un pied de la rose de Puteaux.
La culture de la vigne a été pendant plusieurs siècles l’activité économique principale de la commune. Ainsi, grâce à l’existence de sources d’Archives, on peut affirmer que le vignoble putéolien existait au 17èmesiècle, même si on peut raisonnablement penser que son implantation est bien plus ancienne, voir sans doute moyenâgeuse.
Au 17èmesiècle, une grande partie des coteaux de la ville, notamment la colline de Chantecoq, est couverte de vignes ainsi que des parcelles disséminées ici et là sur le territoirecommunal. Vers 1780, la ville compte près de 150 hectares de vigne, sur une superficie totale d’environ 320. Le vin de Puteaux semble être un vin blanc plutôt sec, qui en tant que vin de table est réservé à la consommation locale ou servi dans les guinguettes environnantes.
Il semble que le vignoble de Puteaux, comme l’ensemble du vignoble francilien au cours du 19ème et du début du 20ème siècle, ait subi de plein fouet les effets de maladies comme le phylloxera, mais également de l’industrialisation, de l’urbanisation et de la concurrence des vins du sud de la France.
Cette culture s’arrête alors vers 1927, avec l’arrachage des derniers pieds. Et si au cours des années 1940, un ultime essai a été tenté afin de faire face aux besoins de la population locale, il n’a subsisté par la suite que quelques rares et de la concurrence des vins du sud de la France.
Néanmoins, la ville de Puteaux, afin de renouer avec ce passé viticole, a créé le « Jardin des Vignes » inauguré en septembre 2009. Cet espace accueille sur près de 1100 m2, une plantation de 170 ceps de vignes de cépage Chardonnay ainsi qu’un jardin aménagé avec des pergolas à chaque niveau d’escaliers. Quant aux premières vendanges, elles ont eu lieu à l’automne 2011 et sont à l’origine de la cuvée dite du « Clos Chantecoq ».
Face à la saturation de la bibliothèque centrale, installée depuis le milieu des années 1930 au 1er étage de l’Hôtel de ville, la municipalité décide la construction d’un équipement culturel sur l’îlot délimité par les rues de la République, Monge, Montaigne et de Brazza.
Ouvert en février 2008, le Palais de la Médiathèque, réalisé en béton avec un habillage en pierre du Portugal, est l’œuvre de l’architecte Jacques Rechsteiner. Son originalité tient dans sa façade vitrée suspendue par le haut, dont l’effet miroir renvoie une image animée de la rue et du ciel. Il est doté d’une esplanade agrémentée d’une fontaine à jets, réalisée volontairement en retrait de la rue afin d’offrir une vue panoramique de la façade de l’Hôtel de ville.
Cet équipement multiculturel d’environ 2000 m2 est composé d’une médiathèque dans sa partie centrale et d’un complexe cinématographique qui a ouvert ses portes en février 2009 à l’angle des rues Monge et République. Il comprend deux salles de projection et offre une programmation à la fois grand public, mais également Art et Essai. Son nom « Le Central » fait référence à l’existence d’un ancien cinéma, construit en 1933 par l’architecte André Rigothier à l’angle des rues Lucien Voilin et Chantecoq. En activité jusqu’au milieu des années 1970, il est démoli en juillet 1985 pour faire place à l’actuel Palais de la culture.
La Maison de Camille, inaugurée en septembre 2011, est un espace culturel composé d’un musée et d’une artothèque. Ce lieu, qui lui rend hommage, porte le prénom d’un restaurateur et mécène local, passionné de peinture, Camille Renault.
Né en 1904, Camille Renault qui débute sa carrière dans la restauration, décide dès 1925 d’ouvrir son propre restaurant à Puteaux. Situé à l’angle des rues Edouard Vaillant et de la République, ce restaurant va rapidement devenir un lieu culturel et mondain incontournable. On y rencontre alors des acteurs comme Jean Marais ou Jean Gabin, de nombreux peintres comme Picasso ou Bernard Buffet mais également des personnalités représentatives de « L’Ecole de Puteaux ».
Ce mouvementartistique lié au cubisme et installé au numéro 7 de la rue Lemaître, était organisé autour des frères Gaston Emile Duchamp dit Jacques Villon, Marcel Duchamp et Raymond Duchamp-Villon. Ce groupe a également accueilli d’autres artistes comme Frantisek Kupka, Francis Picabia, Albert Gleizes, Jean Metzinger, Fernand Léger ou encore Roger de la Fresnaye. Ouverte aux influencesextérieures, notamment aux apports de la photographieet de la science, l’Ecole de Puteaux a vu ses artistes évoluer de la peinture figurative à l’abstraction, cubisme compris.
Quant à Camille Renault, surnommé « Big Boy » par sa corpulence, il sera de nombreuses fois portraituré comme l’atteste certaines toiles exposées au sein du musée. Il deviendra également mécène, en offrant les murs de son restaurant comme supports d’exposition puis collectionneur et marchand d’art. Ainsi en 1967, il vend son restaurant pour acheter une galerie d’art à Paris. Il décède en 1984 à l’âge de 79 ans.
La Maison de Camille abrite également une artothèque, qui à la manière d’une bibliothèque offre la possibilité de louer des œuvres d’art originales. Dotée d’une collection d’une centaine d’œuvres, ce lieu se veut avant tout une structure de diffusion de l’art contemporain afin de le rendre accessible à tous.
C’est en 1509 que Guillaume Briçonnet, abbé de Saint-Germain-des-Prés, autorise la constructiond’une chapelle à Puteaux, dépendante de la paroisse de Suresnes jusqu’en 1717, date à laquelle elle devient église paroissiale. Bénie par Monseigneur François de Poncher, évêque de Paris, le 26 mai 1523, elle prend le nom de Notre-Dame-de-Pitié.
Le bâtiment initial, alors composé d’une simple nef terminée par une abside à pans coupés, connaît par la suite de profondes transformations, avec l’installation de vitraux au cours du 16e siècle, classés monumentshistoriques depuis mars 1886. Vers 1640, la chapelle est agrandie d’une tour en forme de clocher, qui abritera au fil des siècles, différentes cloches comme celle de 1685 dont le parrain fut le musicien Jean-Baptiste Lully.
Disparues pendant la Révolution, il faut attendre le milieu du 19ème siècle pour que de nouvelles cloches soient installées (visibles aujourd’hui dans le jardin Offenbach rue Cartault). A cette même époque, est construit sur le côté droit et de manière contiguë à l’église, un bâtiment aujourd’hui disparu, abritant un poste de garde et une prison, puis transformé en sacristie.
Jusqu’en 1934, l’église bénéficie de remises en état périodiques. A partir de cette date, le clergé ayant obtenu la construction, rue Lucien Voilin, d’un édifice plus vaste, l’Eglise Sainte-Mathilde, l’état de Notre-Dame-de-Pitié ne cesse de se dégrader jusqu’à sa fermeture au public en juillet 1946. Les restes de son clocher en ruines sont détruits en 1949.
Echappant à la démolition dans les années 1960 et classée monument historique en avril 1975, l’église est restaurée et ré-ouverte au culte en 1985. Y sont célébrés depuis des baptêmes, des mariages et des messes. Elle accueille également des activitésculturelles telles que des concerts ou des conférences.
Enfin, en souvenir de son ancien clocher, un campanile a été inauguré en juin 2012. Il renferme une cloche dont le prénom Jean-Baptiste rappelle le passage à Puteaux de Jean-Baptiste Lully, surintendant de la musique sous le roi Louis XIV, qui résida quelques temps au 58-60 de la rue Voltaire.
L’Atelier est dédié à l’histoire et à la production de l’usine De Dion-Bouton. Il a ouvert ses portes dans un ancien garage en février 2013, sous le nom de celui qui a grandement œuvré à sa création : Gaston Garino. Y sont notamment exposés cinqvoitures d’époque de la marque De Dion-Bouton, des vélos, des cartesroutières et des objetspublicitaires.
La société De Dion-Bouton est fondée en 1883 par le marquis JulesAlbertdeDion et l’ingénieur GeorgesBouton. Elle s’implante sur les quais de Seine de Puteaux.
L’usine fabrique d’abord des véhiculesàvapeur. Mais, dès 1895, elle s’intéresse aux moteurs à essence, et notamment aux monocylindres à grande vitesse de rotation et à allumage électrique.
C’est en 1899 que la première voiture surgit des ateliers : le vis-à-vis. Cette automobile est équipée d’une suspensioninnovante inventée par la firme et qui sera reprise par de nombreux producteurs. Elle est aussi la première à être produiteensérie. De Dion-Bouton ne s’arrête pas à ces victoires ! L’entreprise est également la première à fabriquer entièrement ses voitures. Forte de son avancée sur les autres, elle produit des moteurs pour plus de deuxcentsmarques (dont Peugeot et Renault).
Avec toutes ces premières fois, De Dion-Bouton est le plus grand fabricant d’automobiles dans le monde en 1900 : 400 voitures et 3200 moteurs sortent de son usine cette année-là !
Qui est Gaston Garino ? M. Garino est né en 1927 dans les Vosges. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est embauché par l’usine d’aviation Morane-Saulnier de Puteaux. Il ouvre ensuite son atelier de restauration de voitures de collection et participe à la création d’une écurie de sport automobile dans la ville. Il travaille également chez De Dion-Bouton, dont il collectionnera toute sa vie photos et documents qui permettront ensuite l’ouverture du musée. M. Garino est élu au conseil municipal de Puteaux de 1971à2011. Il s’éteint dans son sommeil en juillet de cette année-là à 84 ans.
ATELIER GASTON GARINO 18 rue Parmentier
Visites guidées : nous contacter au 01 46 92 94 33
La Maison de la Mémoire a été inaugurée le 12 novembre 2017 par Madame Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux. Ce musée est conçu comme un vecteur de mémoire : le souvenir de celles et ceux qui se sont battus pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale doit pouvoir se perpétuer dans chaque visiteur et visiteuse. Dans un espace de 50m², venez découvrir ces grands événements qui ont forgé la France.
Lors de son ouverture, le musée expose des documents et objets relatifs à la Première et à la Seconde Guerres mondiales. À travers de nombreux panneauxexplicatifs et vitrines, il est proposé de (re)découvrir ces deux conflits mondiaux et leur étroite corrélation. Les collections s’attachent dès lors à montrer les enjeux à la fois politiques, économiques et sociaux de la guerre, ainsi que la vie quotidienne des soldats et des civils.
L’accent est d’abord mis sur les événements nationaux et internationaux pour une compréhension générale des deux guerres. Cependant, l’histoire locale n’est pas oubliée. Pour ces deux conflits, l’implication des Putéoliens et des Putéoliennes et les conséquences parfois directes des hostilités sur la ville prennent une large place dans l’exposition.
Des panneauxextérieurs viennent compléter la visite. Ils donnent une place de choix aux entreprises et industries de Puteaux, par exemple l’usine De Dion-Bouton, la société Morane-Saulnier ou encore celle du Jouet de France. Ils restent libresd’accès, même pendant la fermeture du musée.
Situé au 5 de la rue Paul Bert, le musée de la Section d’or a ouvert ses portes en mai2019 à l’occasion de la Nuit des Musées. Autrefois lieu d’habitation d’une famille d’artisans putéoliens, le bâtiment est désormais dédié à l’histoire picturale et industrielle de la ville.
Le rez-de-chaussée, géré par la direction des Archives, est consacré à d’anciennesindustries. Au début du 20esiècle, Puteaux était en effet une ville très industrialisée dans plusieurs secteurs différents. Une première salle du musée présente ainsi les parfumeurs et leurs créations (Coty, Houbigant, Chevalier d’Orsay, Phebel, etc.), tandis qu’une seconde expose les réveils de l’industrie horlogère Jaz. La troisième raconte quant à elle l’histoire aéronautique de Puteaux à travers notamment la société Morane-Saulnier.
Dans les étages, sous l’expertise de la direction de la Culture, sont exposées les œuvres d’artistes putéoliens de la Section d’Or : Kupka, Léger, Picabia, etc. Ces peintres et critiques, liés au cubisme, se retrouvaient dans l’atelier de Jacques Villon, au 7 de la rue Lemaître dans le centre de Puteaux. Leurs créations viennent de la recherche de l’harmonie et des formesidéales, selon le principe du nombre d’or.
Enfin, parce que Puteaux est une ville riche en histoires, des travaux sont actuellement en cours afin d’agrandir le musée.
SECTION D’OR 5 rue Paul Bert
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