Vie des quartiers

La ville de Puteaux est segmentée en 10 quartiers. Afin de faciliter le dialogue avec les Putéoliens, des représentants ont été désignés pour chaque quartier. Un élu référent a également été choisi.

Représentants de quartier

Ils ont un rôle consultatif. Ils peuvent émettre des avis et suggérer des propositions pour leur quartier dans divers domaines notamment la vie sociale, mais aussi la circulation, les espaces verts, l’environnement, la voirie, les ordures ménagères, les transports en commun, les installations sportives ou encore socioculturelles.

Découvrir chaque quartier de Puteaux :

Ce quartier tire son nom du Moulin de Chantecoq datant du XVIIIe siècle et classé au titre des monuments historiques. La partie sud du quartier a été marquée par l’industrie : entre les rues Cartault, Palissy, et République étaient installées les usines d’encre d’imprimerie Lorilleux, dont il ne reste aujourd’hui que le moulin, l’ancienne maison de maîtres au sein du parc Offenbach, et un bâtiment aujourd’hui affecté à l’école de l’ancien couvent.

 

En complément, la résidence Cartault est un magnifique exemple d’habitat social Art Déco construit par Auguste Labussière et Marcel Roy en 1923. Aujourd’hui, ce quartier comprend de beaux parcs publics (le parc Offenbach, le parc du Moulin, classé au titre des sites et paysages), et le cimetière ancien. En 2019, la Trame verte à l’échelle communale est complétée par le Passage des Glycines, dédié à la grimpante majestueuse, et le Jardin du Belvédère, combinant un espace offrant un beau panorama sur Paris et à 11 parcelles de jardins familiaux, et complétant ainsi l’offre du jardin des Arums (10 parcelles). Livré en 2023, le jardin de la Rose des Vents offre aux Putéoliens des espaces ludo-sportifs au sein d’un grand parc qui s’inscrit en continuité du Jardin des Délices. Il fait la liaison avec le nouveau quartier des Bergères.

L’Écoquartier des Bergères rappelle le passé Agricole de la ville par son nom : le rond-point des Bergères, apparaissant sur les cartes d’état-major.

 

Il constitue une ZAC, vaste opération de renouvellement urbain sur d’anciennes friches acquises par la Ville à partir des années 1970. Le projet urbain, conduit par l’équipe Xavier Bohl / SOREC / Land Act propose un parti fort : un grand parc central accueillant une terrasse panoramique, qui permet de masquer l’important trafic routier de la RD 913, et une trame verte et bleue omniprésente offrant autant de liaisons douces entre les îlots bâtis.

Ce quartier prend en effet la forme d’une Cité-jardin, où les espaces verts se maillent entre résidences et échoppes de type néo- haussmannienne. La ZAC ne prévoit pas moins de 4 nouveaux jardins. Le Jardin de la Folie, de plus de 4350m2 fait face aux jardins familiaux du Moulin, et offre une vue de qualité aux nouveaux logements.

En 2022 a été inaugurée le Square des Merveilles, ancienne aire de jeux pour enfants revisitée sur le thème du temps et de l’œuvre de Lewis Carroll. Il offre des jeux fantastiques et colorée au cœur d’un îlot végétalisé et de fraîcheur aux plus jeunes.

La première phase du Jardin de la Cascade a été livrée et propose aux riverains une vue bucolique sur des moutons d’un bleu moderne.

 

Enfin, le jardin Charcot, qui devrait faire près de 6500m2, est en cours de réalisation et verra le jour d’ici la fin 2023.

 

Au total seront créés à terme 11 085 m2 d’espaces plantés supplémentaires en pleine terre, 3 235 m2 de plantations sur dalle et 1 355 m2 de jardins familiaux, auxquels s’ajoute une présence de l’eau accrue.

Largement occupé par la résidence éponyme, le quartier Lorilleux est dominé par une architecture de briques omniprésentes, y compris sur l’école Marius Jacotot, bâtiment moderniste conçu par les frères Niermans et construit entre 1933 et 1938.


Il est bordé au nord par l’avenue Charles de Gaulle et son quadruple alignement de platanes. La rue Lavoisier combine poiriers d’ornement et bambous afin de mettre la voie ferrée à distance. Ce quartier comprend deux principaux jardins publics : le parc Lorilleux et son miroir d’eau, tirant partie d’une dalle de parking souterrain, et le Jardin d’Eden faisant la part belle aux jeux d’enfants. Le jardin du Moulin propose lui, 22 parcelles de jardins familiaux.


C’est au sein de ce quartier que le Jardin pédagogique devrait accueillir d’ici 2024 une serre connectée, support pédagogique d’agriculture urbaine à visée autosuffisante.

Le quartier des Rosiers, évoque les champs de roses de Puteaux cultivées ici jusqu’au XIXe siècle.

 

Il combine un urbanisme libre des années 1970 à un tissu plus classique incluant de beaux HBM. Ce quartier, ou l’espace vert lie l’ensemble des résidences collectives, présente un important patrimoine arboré, dont un sequoia centenaire.

 

La place des Marées, point central, se
distingue par une fontaine créée en 1990 et reproduisant le rythme des marées.

Le quartier de La Défense, principal secteur d’activité économique est isolé du reste du territoire communal par le Boulevard Circulaire.


Le quartier Boieldieu est l’un des plus anciens quartiers de La Défense. C’est aussi l’un de ceux qui accueillent le plus de logements, dont la Tour Défense 2000 (première tour IGH de France) comprenant de nombreux arbres en pleine terre qui accompagnent cet urbanisme moderne.


En marge du quartier, le Cimetière Nouveau de Puteaux constitue un bel exemple de cimetière paysager.


Dans le cadre du développement de la Tour Majunga, un square de facture contemporaine de 2 300 m2 a été créé :
autour d’un bassin et d’un jardin de pluie se déploie une végétation vivace rappelant le principe du jardin en mouvement. Ce jardin est labellisé Éco-Jardin.

 

En 2018, les terrasses Boieldieu finissent leur mue sous l’impulsion de la Ville et en collaboration avec Paris La Défense.
Sur 16 000 m2 d’espaces rénovés, ce sont ainsi 80 arbres et 3 500 m2 de vivaces et d’arbustes qui prennent désormais d’assaut la dalle.


Actuellement la Rose de Cherbourg, promenade suspendue pour les piétons et mobilités douces est en cours de réalisation et offrira de nouveaux arbres et espaces plantés aux riverains.


La rue Louis Pouey quant à elle accueille une arche monumentale depuis la fin 2022. Son implantation met en valeur l’entrée des zones résidentielles.

Le pôle principal est l’Hôtel de Ville, composé d’activités mixtes, de commerces et d’habitations.
Le quartier du centre-ville s’étend à l’Ouest de l’Hôtel de Ville, jusqu’à la rue des Bas Rogers constituant la limite de la ville.
L’Hôtel de Ville à l’architecture majestueuse et inauguré en 1934 par les frères Niermans, constitue un exemple unique de rapprochement, sous le même toit, de l’ensemble des services publics :
Hôtel de Ville, Poste, Tribunal d’instance, Commissariat de police, et historiquement Caserne des pompiers qui a depuis
quitté les murs. Ce bâtiment a ensuite servi de modèle à la construction de l’hôtel de ville d’Alger en 1934.
L’Hôtel de Ville est posé sur une large esplanade plantée, qui fera l’objet d’un réaménagement sous 2023 et 2024 pour laisser plus de place au végétal et réduire l’effet d’îlot de chaleur. La place Simone et Antoine Veil, dont le fleurissement rythme les saisons, articule les rues commerçantes qui s’étendent jusqu’au boulevard Richard Wallace.
À travers le quartier, des jardins publics à thèmes trouvent leur place comme le Jardin Japonais, le Jardin Secret, et la fontaine Eichenberger.
La crèche des Cèdres, installée dans un hôtel particulier du XIXe siècle, bénéficie de l’ancien jardin bourgeois qui l’entoure. En 2020 et 2021, elle est restaurée et son jardin divisé en deux. La première partie est revue pour une meilleure appropriation des enfants de petit âge. La seconde partie sera ouverte au public dès la fin 2023 pour un square des Terrasses, mêlant solarium, jeux d’eau, et structures monumentales de jeux pour enfants.
Le Jardin des Oliviers et le Jardin du Figuier proposent quant à eux 28 par celles de jardins familiaux.

En 2018/2019, la rue Rouget de Lisle avait fait l’objet d’une rénovation complète avec la création de 115 m2 d’espaces verts. Les talus SNCF qui la bordent, parsemés de vivaces, sont maintenus en fauche tardive. À
l’angle du Boulevard Richard Wallace et dela rue Rouget de Lisle ont commencé les travaux du futur Jardin Jungle : belvédère dans lequel jeux de cordes et animaux sauvages se camouflent au sein d’une végétation luxuriante.
Enfin sur les coteaux menant aux voies ferrées desservant l’arrêt de Tram Puteaux, le talus Wallace a été planté en 2021 de vignes, lavandes et romarins, au sein desquels un second pigeonnier permet de
concentrer les colombidés pour assurer leur suivi sanitaire.

Ce quartier comporte des immeubles récents à usage d’habitation et de
bureaux.


Aujourd’hui, le quartier Préssensé/Rives de Seine est un espace résidentiel bordé par la Seine. Les quais sont plantés d’un quadruple alignement d’arbres, sous lesquels se naturalisent des bulbes printaniers et des hortensias.


Le quartier accueille depuis 2013 le Conservatoire Jean Baptiste Lully et son square éponyme.


En 2018, les banquettes engazonnées sous les alignements de tilleuls de l’avenue Pompidou, limitrophe de Suresnes, ont été plantées de 3 450 arbustes et 640 rosiers, dont la composition est inspirée des squares haussmanniens.


En 2019 ont été livrés les espaces publics du quartier des Arts, qui prennent la place des anciennes blanchisseries. Développé en concertation avec la ville, ce projet urbain inclut la plantation de 65 arbres (Prunus avium Plena, Prunus watereri, Quercus robur).


En 2020 et 2021, la partie de la rue Gerhard desservant le quartier des Arts est revue afin de limiter les places de stationnement, en faire une zone de rencontre à vitesse réduite où des arbres et massifs végétalisés s’installent à leur place.


En 2024, le nouveau jardin des Retrouvailles va voir le jour rue Volta, dans le même temps que la création de nouvelles résidences de style
néo-haussmannien.

Aggloméré autour de la tête du pont de Puteaux, le vieux Puteaux correspond à l’ancien centre-ville antérieur à la crue de 1910, dont la Vieille Église (classé Monument Historique) et le Théâtre de Puteaux en sont des vestiges. De part et d’autre du boulevard Richard Wallace et ses tilleuls en rideau menant à la gare, les rues étroites bordées d’échoppes conservent le charme d’autrefois, avec leurs vieux pavés et leurs hortensias fleuris. Malgré une forte densité, le vieux Puteaux compte plusieurs jardins formels : square du Théâtre, aire des Cyprès, trouée verte, mais aussi le square du Puits.

 

Le Jardin du Sud propose quant à lui une ambiance méditerranéenne évoquant les plus beaux jardins marocains.


En 2020, la rue Voltaire a été reprise pour donner plus de places aux piétons et plantations.


En 2021, la rue Collin est réaménagée et largement plantée pour se préparer à accueillir son futur Jardin d’Hiver, en lieu et place d’un bâtiment insalubre.


En 2023 s’épanouira le jardin du Presbytère, accolé à l’Église Notre Dame de Pitié.

Il est principalement constitué de grands ensembles immobiliers issus de
la mutation des emprises industrielles à partir des années 1970.


Présentant une faible proportion d’espaces publics, ce quartier s’illustre
toutefois avec les quais plantés, dont le square Léon Blum offre un accès.


Enfin deux axes constituent de véritables entrées de ville au traitement soigné : les abords de la fontaine Bellini (réalisé en 2018) et le boulevard Soljenitsyne, au fleurissement généreux.


L’été 2019 est marqué par la mise en service de la passerelle François Coty enjambant le bras navigable de la Seine, et améliorant ainsi l’accessibilité de l’Île depuis le centre-ville aux piétons et cycles.


D’ici la fin 2024 prendra place un nouveau jardin japonais rue des Pavillons, en parallèle d’une résidence mixant étudiants et habitat semi-collectif.

Ce quartier constitue un contrefort de celui de La Défense, et s’adosse au
boulevard circulaire.
Dans une ambiance de faubourg aux rues arborées viennent se nicher plusieurs liaisons douces dessinant des raccourcis jardinés : le Passage des Roses, le Passage des Camélias, et le cours du Maréchal Leclerc.


Précédant le Centre médical Françoise Dolto, le jardin d’Hippocrate dévoile une composition formelle à plantes vivaces et rosiers.
Plus à l’Est, la rue Lafargue joue les entrées de ville majestueuses avec son fleurissement estival éclatant.

Au début du XIXe siècle, Puteaux était alors un gros village (1200 habitants en 1826) dont le centre-ville se trouvait situé dans
le bas de Puteaux et organisé autour de l’Eglise Notre Dame de Pitié.
La ville va bientôt voir sa population exploser sous l’impulsion des deux vagues de la Révolution industrielle.


L’urbanisation de ce quartier se poursuivra jusqu’à aujourd’hui en mélangeant selon le parcellaire d’anciens pavillons (quartier Colline) à des logements collectifs qu’ils soient publics (Résidence HLM Victor Hugo construite dès 1921) ou privés et de construction plus ou moins récente (rues de la République, Anatole France…).


On notera également la présence d’équipements publics de proximité comme le Palais de la Médiathèque, espace lumineux tout en hauteur avec une vaste sélection de documents et des salles de travail dédiées, et le cinéma Le Central.


Côté jardin, on trouve le jardin des Vignes. Afin de renouer avec son passé viticole, la municipalité, a pris l’initiative de créer un « Jardin des vignes », situé au 162 rue de la République. Cet aménagement paysager accueille sur 1200 m2, une plantation de 170 ceps de vignes (cépage chardonnay), ainsi qu’un jardin paysager avec des pergolas à chaque niveau d’escaliers.
Le long de l’escalator Monge, le mini-clos Chantecoq lui fait écho.

L’Île de Puteaux accueille des espaces naturels, un parc classé et de nombreux équipements sportifs. Historiquement constituée de deux îles (l’Île de Puteaux et l’Île du Pont, séparées par le barrage Rothschild), l’Île de Puteaux actuelle s’étend sur deux communes du Pont de Neuilly au barrage de Suresnes. Après un passé industriel jusqu’au milieu du XXe siècle, elle est désormais consacrée aux sports et aux loisirs, et rassemble les terrains de football, rugby, tennis, vélodrome, hall des sports et Palais des sports regroupant piscine, salle de doyens, de danse et beach-volley. Des équipements implantés dans un environnement arboré de platanes anciens, et liés par le projet paysager des Tribunes qui a vu le jour en 2021.


L’Île accueille aussi 35 bateaux-logements, amarrés côté petit bras. À ce titre, les berges du bras non navigable à l’ouest du pont de Puteaux ont fait l’objet de campagnes successives de restauration et renaturation à l’aide de génie végétal. La biodiversité y a ainsi été favorisée avec la création d’ourlets d’hélophytes et de frayères. Pour ce faire la Ville investit par le biais de projets d’aménagements menées par le Service Espaces Verts, mais aussi en subventionnant l’association ESPACES spécialisée dans le traitement et confortement des berges de Seine via un processus d’insertion professionnelle.


C’est également sur l’Île de Puteaux que prend place le Naturoscope : maison de la nature qui propose des expositions portées par le Service Environnement-Développement Durable et sensibilisant la population à la protection de la biodiversité terrestre, ou des aquariums présentant les poissons de la Seine.

 

Enfin, l’île accueille aussi et surtout le Parc Lebaudy. Ce parc, classé au titre dessites pittoresques depuis le 20 juillet 1937, propose un important patrimoine arboré et accueille la roseraie (comptant plus de 963 rosiers pour environ 315 variétés de fleurs) répertoriée dans le Guide des roseraies de France de la SNHF.

Les quartiers en

Aquarelles