Tournages à Puteaux

L’architecture emblématique de l’hôtel de ville lui a valu de servir de décor à plusieurs tournages de film, comme La Banquière (Francis Girod, 1980, tournage dans la salle du conseil municipal), L’amour braque (Andrzej Zulawski, 1984, tournage dans le hall administratif), ou OSS 117 : Le Caire, nid d’espions (Michel Hazanavicius, 2006, tournage dans les salons d’honneur transformés en salle de bal).

“Plus de 80 films ou séries tournés à Puteaux.”

Puteaux comme décor de cinéma

/

Une brève histoire du cinéma français

Les origines du cinéma en France | 1896-1929

La date-repère est le 28 décembre 1895 qui correspond à la 1re projection cinématographique publique et payante dans le sous-sol du Grand Café, boulevard des Capucines à Paris. Dix films sont projetés ce soir-là, dont “La sortie des usines”, “Lumières à Lyon” ou “L’arrivée du train en gare de La Ciotat”.

C’est la naissance du cinéma-spectacle populaire de masse. À partir de là et jusqu’en 1905, les Frères Lumières présentent dans toutes les grandes villes leur cinématographe.

À la même époque, Georges Méliès, professionnel du spectacle, fait construire le 1er studio où sont tournés entre six cents et huit cents films en utilisant des décors peints, une caméra en plein air et des pellicules coloriées à la main dès 1897. Son film le plus connu est “Le Voyage dans la Lune”.

Avec Charles Pathé, dès 1905, le cinéma perd sa dimension artisanale pour entrer dans l’ère industrielle. Le cinéma existe d’abord comme industrie, avant d’être reconnu comme un art, le but étant de produire et de vendre massivement de la pellicule positive impressionnée. Dès les premières années du cinéma se met en place un système toujours en vigueur : production, distribution, exploitation.

Max Linder est engagé par la société Pathé en 1905 : il est la 1re grande vedette mondiale du cinéma (comique burlesque). Louis Feuillade (Fantômas), engagé à la veille de 1914, est alors considéré comme le plus talentueux des cinéastes français. Dans ces années-là, émerge l’idée d’une création cinématographique, de l’individualisation des œuvres et de l’existence d’un auteur.

Le premier conflit mondial rompt la prospérité artistique et économique et remet en cause la suprématie du cinéma français. La production est interrompue car les studios sont réquisitionnés par l’armée. Peu à peu les États-Unis prennent une place prépondérante dans la production cinématographique.

Après la Première Guerre mondiale, on assiste à la naissance d’une réflexion sur l’esthétique cinématographique. Louis Delluc invente le terme de ciné-club. Une production courante très importante se développe, notamment basée sur l’adaptation de romans connus d’Eugène Sue, d’Emile Zola ou Victor Hugo : ainsi débutent des cinéastes tels que Julien Duvivier, Jean Renoir, Jacques Feyder.

Le fait marquant est l’avènement du cinéma parlant : le 6 octobre 1927, sort à New York “The jazz singer” réalisé par Allan Crossland, le premier film parlant de l’histoire du cinéma.
L’innovation implique la promotion de nouveaux créateurs (ingénieurs du son, dialoguistes, scénaristes, musiciens) autant que le renouvellement des acteurs (modification importante du jeu : il faut un visage mais aussi une voix) : Arletty, Michèle Morgan, Louis Jouvet, Michel Simon, Jean Gabin…

En 1932, la crise économique atteint la France et touche toute la profession, qui a dû s’endetter dans les années 30 pour transformer les salles et les studios à cause du parlant.
En 1936, avec la victoire du Front populaire, on assiste à l’apogée du courant réaliste poétique (un cinéma d’artifices tourné en studios où les décorateurs jouent un rôle important). Les dialoguistes deviennent des personnages clés du cinéma français : le plus célèbre étant Jacques Prévert. Il existe un maillage serré des salles de quartiers ; on se rend au cinéma en famille, au moins une fois par semaine. À la même époque, on peut noter la création de la Cinémathèque française par Henri Langlois pour conserver les films ou organiser des projections.

La loi du 26 octobre 1940 met en place le C.O.I.C. (Comité d’organisation des industries du cinéma) : c’est un tournant crucial car pour la première fois le pouvoir politique encadre l’industrie et le commerce des films. Une part importante de la profession quitte la France. La censure est importante mais la production continue.

Pour la France en 1945, il s’agit de reconstruire un cinéma totalement sinistré, l’équipement datant du passage au parlant. La loi du 26 octobre 1946 met en place le C.N.C. (Centre national de la cinématographie) : un établissement public doté d’une autonomie financière qui encadre le cinéma sur le plan législatif et réglementaire sous l’autorité d’un ministre.

On assiste en parallèle à une petite révolution culturelle avec la naissance de ce que l’on va appeler la cinéphilie. Dès 1946, des cinéclubs naissent dans les villes, les établissements scolaires, les entreprises. De nombreuses salles sont labellisées Art et Essai. Peu après, la création de magazines tels que La Revue du cinéma, Les cahiers du cinéma (1951) ou Positif (1952), atteste et légitime l’émergence de la conception du film comme élément culturel.

En 1957–1958, la presse qualifie de Nouvelle Vague les nouveaux cinéastes français comme Godard (et parfois de plus anciens comme Leenhardt ou Melville). C’est à la fois une rupture artistique (liberté de ton insouciance / cynisme) mais aussi une rupture économique qui correspond aussi à l’évolution des techniques : caméras plus légères, pellicules plus sensibles. Face à ce nouveau courant, le reste de la profession est très critique ainsi que la presse qui reproche à la Nouvelle Vague son refus d’aborder le réel et son apolitisme alors que la France est en pleine guerre d’Algérie.

En parallèle, il existe toujours une production plus classique destinée au grand public (Fanfan la tulipe …) et le cinéma demeure dans les années 60 un grand spectacle populaire.

En 1968, on assiste au bouleversement des rapports du cinéma avec la politique : la censure se dilue et disparaît pratiquement. Même les films interdits circulent.
À partir des années 70, le cinéma est impliqué dans ce que l’on nomme maintenant le Paysage Audiovisuel Français : il doit cohabiter avec la télévision qui bouleverse totalement les bases économiques de l’industrie cinématographique. En outre, l’érosion du nombre de spectateurs, qui touche surtout le cinéma français et le public jeune, devient un facteur essentiel de l’analyse du cinéma.

La télévision devient très rapidement un gigantesque distributeur de films. Dans les années 80, le petit écran est un concurrent redoutable pour les salles de cinéma. La télévision est devenue une cinémathèque permanente et, à l’approche de son premier siècle d’existence, le cinéma aborde une mutation décisive.

Au niveau de la production, le cinéma est de plus en plus considéré par ceux qui détiennent les capitaux comme une industrie de loisir destinée à rapporter de l’argent, l’aspect artistique étant négligé. Pour ce qui est de la distribution, depuis 1994, le nombre de films distribués avec plus de 500 copies (pour 4500 écrans) a été multiplié par 10 ! Ce qui entraîne une extrême pauvreté de l’offre à l’affiche dans les salles, les petits films étant de moins en moins visibles.

Dans le domaine de l’exploitation, les politiques tarifaires des grands groupes posent problème. Les fameuses cartes d’abonnement donnant libre accès aux salles ont été mises en place en 2000 sans aucune concertation avec les pouvoirs publics ou les producteurs. Le spectateur capté se voit proposer une offre finalement réduite. En parallèle, des multi complexes (ensemble de salles construites en périphérie des villes) sont mis en place. Ils proposent des salles confortables et technologiquement modernes, mais l’offre des films est très uniforme car elle reflète la politique des majors américains (obligation de projeter 5 films imposés par le distributeur pour avoir le film à succès).

Enfin au niveau des tournages, la délocalisation vers des pays où le coût de la main d’œuvre est moins élevée fait peser une menace sur les techniciens français.

Tournages à Puteaux

La charte des tournages, éditée par la Ville de Puteaux, rassemble les recommandations qu’il convient de respecter pour réaliser un tournage dans les meilleures conditions sur le territoire communal.

Elle s’adresse à l’ensemble des Professionnels de l’Audiovisuel (réalisateurs, sociétés de production, régisseurs…).

Afin que votre demande soit étudiée, le formulaire ci-dessous devra être dument rempli et envoyé au minimum 20 jours ouvrés avant la date de début de votre tournage. Merci de bien vouloir y joindre impérativement le synopsis de votre film.

La présente charte ainsi qu’une convention devront être signées avec la Ville de Puteaux, au minimum 8 jours avant le début du tournage.

Formulaire

Demande de tournage

Merci de bien vouloir respecter le délai de 20 jours ouvrés avant la date de début de votre tournage pour l’envoi de ce formulaire.

Fiche contact

Direction des relations publiques - Cérémonies | M. Nordine Chouf - Directeur

phone

Téléphone :
01 46 92 94 26

Documents à télécharger

DÉCOUVRIR NOS SALLES