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Graffi¥ Ar Festiva
HOPARE,
LA QUÊTE DE
LA PERSPECTIVE
Artiste complet, Hopare nous a offert un
concentré de son talent que l’on a pu
admirer sur la façade de l’Hôtel de Ville
de Puteaux. Sa sainte, protectrice de
l’enfance, est la parfaite alliance entre
le graffiti et la peinture classique. Une
performance digne d’un dixième anniver-
saire et un magnifique cadeau pour les
spectateurs.
Les femmes sont au centre de l'œuvre
de l'artiste. Alors peindre une sainte,
protectrice de l’enfance, inspirée de la
Vierge Noire, était une évidence pour
Hopare qui joue entre l’abstrait et le
figuratif. À la recherche du trait parfait,
Hopare construit ses portraits, dont il est
un spécialiste, à l’aide de ses fils qu’il
qualifie de nylon. Ses œuvres, faites de
mouvement, de vitesse, de modernité,
de classicisme italien, nous offrent un
univers coloré et organique empreint de
poésie urbaine.
Hopare peint à l’instinct et cherche à
faire naître l’émotion. Mission réussie,
sa sainte fascine les passants et habille
le mur de l’Hôtel de Ville d’une palette
vaporeuse et aérienne.
POUR SUIVRE L’ACTUALITÉ DE HOPARE :
@hopare1
J’AI 10 ANS
Slam d’Acet One, inspiré par la chanson
J’ai 10 ans
d’Alain Souchon
Sur l’terrain de jeu, d’autres mondes sont possibles
Tout un univers florissant bien visible
Graffiti tour, le petit train de la ville c’est plaisant
C’est bien là l’enjeu, interagir avec les gens
À l’écoute de la ville, graffiteur de fond en comble
Les arts de la rue aux marqueurs ou à la bombe
À ciel ouvert, venez je vous emmène en ballade
Dans la danse des couleurs une belle sérénade
Redessiner la vie, l’art spontané, l’art plastique
En cette 10
ème
année, redessinons l’espace public
Explosions colorées des murs et façades
Depuis l’époque du terrain vague de Stalingrad
J’ai le caractère éphémère, l’art est subtil
À l’écoute de la ville, les secondes, le temps file
Signature graphique, j’suis divinement vivant
Je suis fort sympathique, j’ai l’esprit innovant
J’ai dix ans des années 80 à 2020, J’ai dix ans,
Je sais que c’est pas vrai, mais…j’ai dix ans
Laissez-moi rêver l’art urbain vivant
Sur la voie publique, j’ai dix ans
Graffic Art constamment impressionnant
Cher public, ce soir mille remerciements
Pour les réjouissances des artistes rugissant
De la rue à l’atelier, incontournable assurément
Je suis né au pied des gratte-ciels saisissant
J’aime la musique scratch, le graff resplendissant
J’libère les couleurs graffitis foisonnant
Entre le vide et le plein, chorégraphie en mouvement
Freestyle réaliste ou coloriage géant
Fresque murale, mille façons d’ peindre actuellement
L’étonnement, c’est maintenant dans nos jeux de chenapans
J’ai les cheveux courts, j’suis grand et bondissant
Sur les murs de nos rues, de nos rêves d’enfants
Du nord au sud, ici, pas de limite de temps
Entre impertinence et l’étendue de mon talent
Entre nous, ça fait plus de 40 ans que j’ai dix ans
INSTAGRAM :
@acetone_karim_feddal